|
|
Origine et
historique
Ce régiment est a dmis en
1697 dans l'armée royale sous les ordres du marquis
de Créqui gendre du connétable de
Lesdiguières. En févier 1749 le
régiment est acquis par Armand, vicomte de Belsunce
jusqu'au 20 février 1761 ou il est cèdé
à Gabriel François, comte de Rouge.
Par la réforme de 1762 le régiment devient
provincial et prend le nom de la province de Flandre. Le
comte de Rouge en conserve le commandement jusquen
1767.
Le régiment est à quatre
bataillons et a grand état-major.
Service durant la Guerre de
Sept Ans
En 1756 il fait parti du camp de
Dunkerque, prend ses quartiers d'hiver à Metz d'ou il
part en mars 1757 pour la Westphalie.
Cantonné à Lippstadt il participe aux travaux
de fortification de la place. En mai 1757, le duc de
Cumberland vient reconnaitre la place avec un corps de
troupes, voyant la place en état de résister
il préfère se retirer.Les quatre compagnies de
grenadiers du régiment de Belsunce appuyées
par 300 hommes de la Légion Royale se mettent
à leur poursuite et se rendent maitre de Rittberg ou
le duc de Cumberland avait laissé une troupe de 1200
hommes pour couvrir sa reraite. Le 26 juillet Belsunce est
à Hastembeck, il accompagne ensuite le
maréchal de Richelieu dans sa conquête du
Hanovre. Après la défaite de Rossbach
l'armée effectue un mouvement de retraite
derrière le Rhin.
Les 10 et 11 janvier 1758 il se distingue
à la surprise d'Halbertstadt, au ravitaillement du
chateau de Reggenstein et à la prise de
Quedlimbourg.
En 1759 il est à Crefeld, puis il fait partie du
corps envoyé en renfort à l'armée du
prince de Soubise en Hesse. A la bataille de Lützelberg
il fait partie du corps de Chevert. Le régiment
retourne en Westphalie et prend des quartiers d'hiver
à Dusseldorf. Envoyé au secours du
maréchal de Broglie, il arrive trop tard sur le champ
de bataille de Bergen, et se replie sur Mayence pour veiller
à la sécurité du pont.
Le 1er août 1759 il est à la bataille de Minden
au côtés de Picardie. Le régiment vient
prendre ses quartiers sur la rive droite du Rhin.
En juillet 1760 il est à la bataille de Corbach puis
à la prise de Göttingen, ou il est mis en
garnison et ou il restera bloqué pendant les mois de
novembre et décembre.
En janvier 1761 l'ennemi le force à se retirer sur
Cassel ou il est de nouveau assiègé,
après la levée du siège, le
régiment devenu Rougé quitte Cassel le 28 juin
pour rejoindre l'armée du maréchal de Broglie
ou il forme l'avant-garde de l'armée qui bat le
général Sporken au delà de Warbourg,
puis il est aux combats de Lippstadt, le 15 juillet il
s'empare du chateau de Nordel , le lendemain il est à
la bataille de Villingshausen ou il souffre beaucoup.
Envoyé pour remplacer les régiments Du Roi et
Dauphin qui venaient d'être écrasés, le
régiment est pris de flanc puis complètement
encerclé, le second bataillon réussit à
rejoindre l'armée, les trois autre sont
capturés avec 9 drapeaux et 4 pièces
régimentaires.
Le second régiment est envoyé sur Cassel ou il
sera rejoint par les prisonniers que le prince Ferdinand de
Brunswick fait libèrer.
Le régiment rentre en France et prend garnison
à Dunkerque jusqu'à la fin de la
guerre.
Uniformes et
distinctives
E.M. 1757-1758-1760, La Chesnaye
1759: habit, veste et culotte blancs, parements et collet
violets, boutons jaunes, pattes ordinaires garnies de trois
boutons et autant sur les manches. Chapeau bordé
d'or. Même veste aux officiers qu'aux
soldats.
Uniformes des tambours et
des fifres
Tambour à la livrée
du colonel.Non connue.
Drapeaux
Dans les Etats Militaires de 1730-33 il
s'appel alors Tallard et a des drapeaux à croix
blanche et les quarrés aurores et violets, cette
description reprise par les État miltaires
1758-1759-1760 ou encore La Chesnaye en 1759: le drapeau de
la Colonelle est blanc et ceux d'ordonnance sont aurores et
violets par opposition et croix blanches.
|