par Joseph Margerand

Collection entière des drapeaux de l'armée nationale parisienne présentées à l'assemblée nationale le 7 octobre 1790 par son auteur Raymond Augustin Vieilh de Varennes, garde magasin général des démolitions de la Bastille.

Frontispice et 60 planches in 4° contenant chacune un drapeau soutenu par un garde national dont l'auteur s'est appliqué à varier l'attitude. Planches gravées à l'eau forte et coloriées à la main.

Exemplaires recensés:

- un exemplaire complet à la Bibliothèque Nationale

- un exemplaire dans la collection de Vinck n°3790 (manque la planche 43)

- un exemplaire dans la collection Moskowa (manque le frontispice)

- un exemplaire collection Dubois Lestang conservé au Musée de l'Armée.

Le titre du bataillon a été ajouté à l'aide d'un pochoir pour les planches 1 à 30 incluses et 41 à 50. Il est gravé pour les autres.

Dans les Archives Nationales Joseph Margerand a retrouvé deux documents relatifs aux drapeaux des Gardes Nationales (AF II.289.pl2411fo55).

Le Comité de Salut Public le 21 prairial an III (9 juin 1795)
Vu le rapport fait par le représentant du peuple Calon, directeur du dépôt général de la guerre relatif à la confection des drapeaux destinés aux bataillons de la Garde Nationale Parisienne. Arrête:
Que le représentant du peuple Calon est autorisé à faire confectionner les drapeaux dont il s'agit et d'expliquer les dépenses y relatives dans les états de frais du Dépot Général de la Guerre de Terre et de Mer pour être remboursé de la même manière que les autres dépenses occasionnés pour le service de cet etablissement.

Dans une lettre de Raffet commandant temporaire de la Place de Paris au Général Baraguey d'Hilliers, chef de l'état-major de la 17me division:
Paris, 30 prairial an III 18 juin 1795
Il expose au général que toutes les sections demandent un drapeau et qu'il lui semble que leur désir est fondé. Il sollicite l'autorisation de prendre dans les magasins de la République le nombre de drapeaux nécessaires "Vous observant général, que les drapeaux existants sont dans le pllus mauvais état, que la majeure partie est surchargée d'emblèmes, d'allégories dont la bigarrure doit disparaître et qu'il est utile que l'uniformité soit établie dans tous les bataillons".

 

Joseph Margerand