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ROSEN Cavalerie 1738-1744 PIGNATELLI - EGMONT Cavalerie 1744-1757 CHAROST Cavalerie 1757-1761 Ce régiment est levé en 1667 par François Auguste, marquis de Valvoire en 1667, il cède son régiment le 15 mars 1672 à Henri de Noaillac, marquis de Vivans qui le donne à son fils Jean de Noaillac, comte de Vivans le 20 mars 1689. Le 6 janvier 1703 le régiment est acquit par Pons Auguste Sublet, marquis d'Heudicourt. De février 1719 à 1734 Jacques Henri de Lorraine (1698-1734) chevalier de Lorraine puis M. de Lordat jusqu'au 24 février 1738 ou le régiment est acheté par Eléonor-Félix de Rosen (1713-1741), dit "le Chevalier de Rosen". Casimir Pignatelli d'Egmont, duc de Bisaccia obtient ce régiment en février 1744, il porte successivement les titres marquis de Pignatelli en 1750 puis de comte d'Egmont en 1753, promu maréchal de camp en février 1757 il cède la charge de son régiment au duc de Charost en juillet 1757. Le régiment réformé en décembre 1761 est incorporé dans Royal Etranger. Biographies et armoiries Maison de Rosen Eléonor-Félix de Rosen
(1713-1741), dit "le Chevalier de Rosen", fils de Conrad de
Rosen de Kleinropp (1629-1715) et de Marie Sophie de Rosen
de Grosrropp. Il est fait chevalier de l'Ordre de Saint Jean
de Jérusalem, mestre de camp d'un régiment de
cavalerie de son nom en 1738, il meurt à 28 ans,
à Strasbourg, le 3 juin
1741. Maison de Bethune-Charost Paul François de Béthune (
1682-1759 ), duc de Charost, fils de Armand de
Béthune ( 1662-1747 ) et de Louise Marie
Thérèse de Melun-Epinoy, né le 7 aout
1682. Appelé le marquis d'Ancenis à sa
naissance puis duc d'Ancenis et enfin duc de Charost par
démission de son père en sa faveur en mars
1724. Il entre aux Mousquetaires en 1689, puis obtient la
charge de capitaine d'une compagnie du régiment de
Bourgogne cavalerie le 18 décembre 1701. Il est
à la bataille de Nimègue en 1702, aux
sièges de Brisach, de Landau, à la bataille de
Spire en 1703. Il est promu mestre de camp lieutenant du
régiment de Bourgogne cavalerie en février
1704. Il sert en Flandre en 1708, il est fait prisonnier
à la bataille d'Oudenarde le 11 juillet de la m^eme
année. Fait brigadier des armées du Roi par
commission du 30 mars 1710. Il quitte son régiment
pour devenir capitaine d'une compagnie des Gardes du Corps
du Roi par démission de son père le 3
décembre 1715. Il obtient également en
septembre 1718 la Lieutenance Générale des
provinces de Picardie, Boulonnois, Gravelines et Pays
reconquits, ainsi que les Gouvernements de Calais et de
Doullens en survivance de son père. Maréchal
de camp en 1719, devient duc de Charost le 22 mars 1724 par
démission de son père. Fait chevalier des
ordres du Roi le 16 mai 1729. Lieutenant
général des armées du Roi par brevet du
1er aout 1734. En 1737 il renonce à son
duché-pairie en faveur de son fils cadet
François Joseph qui prend le titre de duc d'Ancenis,
alors que lui même prend celui de duc de
Béthune. Il meurt à Versailles le 11
février
1759. Uniformes et distinctives
En 1748 le régiment s'appelle alors Egmont et l'Etat des Troupes Françaises indique: habit et manteau gris blanc, doublure, parements et revers rouges, boutons plats de métal blanc, bufle à petits crochets, bandoulière jaune et étroite, éguillette platte, mêlée de jaune et de noir, culotte de peau, et chapeau bordé d'argent fin; l'équipage jaune bordé d'un grand galon de panne noire. A cette même époque il existe un régiment au nom de la Maison de Rosen, qui porte un équipage jaune bordé de noir, un habit gris blanc avec "doublure et paremens et revers rouges, fort larges du haut en bas".
L'Etats Militaire de 1757 donne au régiment de Charost cavalerie: habit gris blanc, doublure, parements et revers rouges. Boutons blancs à triolets. Galon à chainettes violettes, fond verd. Charost cavalerie: habit gris
blanc, doublure, parements et revers rouges. Equipage:Galon à
chainettes violettes, fond verd. Uniformes des timbaliers et trompettes La livrée de la Maison de Lorraine est à fond vert, comme le fond des étendarts, les parements et revers très probablement rouges. Pour le galon c'est plus compliqué, tout d'abord il n'est pas certain que la livrée de Lorraine eut un galonnage, peu être était-il jaune plein, qui est la troisième couleur de cette Maison et que l'on retrouve sur la tenue du tambour du régiment d'infanterie de l'évêque d'Osnabrück durant la guerre de succession d'Espagne qui porte une livrée rouge doublée de vert et galonnée d'or. Livrée de la Maison de Rosen: si l'on suit le choix héraldique on serait tenté de proposer une livrée à fond jaune et galon rouge, mais d'un autre côté l'Etat Militaire de 1748 donne au régiment de Rosen un équipage jaune bordé de noir, de même qu'il porte une éguillette jaune et noir mêlé. Le fond jaune de la livrée est donc très probable, avec distinctive noire :parements, collet, quand au galon ?. Livrée de la Maison de Bethune-Charost d'après Beneton en 1739: " Les ducs de Charost cadets de cette même Maison de Béthune portent une livrée jaune doublée de bleu, avec un galon velouté de trois couleurs, rouge, jaune et bleu ondoyantes ensemble". Lemau de la Jaisse en 1730 est bref pour Lorraine: 4 étendarts verts, soleil et 4 croix de Lorraine d'or,franges d'or. En 1740 Lemau de la Jaisse dans son Etat Militaire donne pour Rosen cavalerie: 6 étendarts de damas jaune, soleil et devise du Roi en or d'un coté et de l'autre un rosier fleuri et boutonné et ces mots "QUI S'Y FROTTE S'Y PIQUE " en latin "PUNGIT AGGREDRENTES", brodé et frangé d'argent. En 1748 l'Etat des Troupes
Françaises donne un texte similaire ommettant cette
fois d'indiquer la traduction latine. ![]() essai de reconstitution de l'étendart
Les descriptions sont à rapprocher de celles faites pour l'autre régiment appartenant à la Maison de Rosen. En particulier Lemau de la Jaisse dans l'Abrégé de 1740 écrit: 6 étendarts de soie jaune, soleil et devise du Roi en or et aux quatres coins trophées d'armes et le quarré brodé en argent, le revers brodé de même et au milieu est un rosier fleuri en soie et ces mots au dessus " FLORES CUM IN ARMIS ", brodé et frangé d'or, description reprise par J.V.B. dans l'état Général des Troupes de 1748. Jean-Louis Vial
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